Les Carnets de Magellan

Ouzbékistan

Sur les chemins des anciennes routes caravanières, l’Ouzbékistan s’étire des rives asséchées de la Mer d’Aral aux puissantes montagnes du Kirghizistan. Le pays, situé au croisement de plusieurs voies commerciales, dont la fameuse Route de la Soie, compte quelques uns des plus beaux sites d’Asie Centrale. Des remparts en pisé de Khiva aux joyaux architecturaux de Samarcande, en passant par les coupoles turquoises de Boukhara, le voyage est un émerveillement. Au delà de ce fascinant patrimoine, le pays s’appuie sur un artisanat de qualité : travail du coton, de la soie, du bois ou encore de l’argile, il est impensable de rentrer sans un suzani pour décorer sa table, une belle étole ou une céramique colorée. Partez à la découverte du pays des medersas, caravansérails, palais et autres mosquées, sur les traces de Genghis Khan et de Tamerlan.

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Les destinations

Khiva

Derrière les hauts murs en pisé de la cité se cachent de nombreux trésors. Etape majeure sur la route des caravanes, la ville compte de nombreux palais, medersas et mosquées auxquels il faut consacrer au moins une journée.

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Boukhara

Véritable joyaux au cœur du désert, la ville surprend par sa richesse architecturale. A chaque coin de rue un monument accroche notre regard, un marché éveille notre curiosité et notre appétit. Une halte dans une maison de thé traditionnelle est le meilleur moyen de ressentir la douceur de vivre qui règne ici.

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Samarcande

Repère universel sur la Route de la Soie, Samarcande est l’étape la plus attendue du voyage. Il est vrai que la superbe place du Reghistan impressionne toujours le visiteur, tout comme les allées sinueuses de la nécropole Chah-i-Zinda.

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Tashkent

Même si l’on parle peu de la capitale ouzbek, une étape ici est incontournable. On retiendra la riche collection du musée des arts décoratifs et le bel ensemble Khazrat-i-Imam qui abrite l’un des corans les plus anciens du monde.

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Noukous

Point de départ des excursions vers la Mer d’Aral et le cimetière de bateaux à Mouniak, la ville de Noukous présente un intérêt pour les amateurs d’art grâce au musée Savitsky. Il compte en effet l’une des plus belles collections d’avant garde soviétique du début du 20e siècle.

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Fergana

Située au cœur de l’Asie centrale, à l’est de Tashkent, cette vaste plaine fait le bonheur des amateurs de céramique tout autant que des amoureux de grands espaces.

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Les thématiques

Des repas copieux et parfumés

Longtemps réputée grasse et peu goûteuse, la cuisine ouzbèque a fait bien des progrès, notamment depuis que l’huile de coton est utilisée avec modération.

Le plat national, "Plov", est un régal tant pour les yeux que pour les papilles. Servi lors de tous les événements importants, il se compose d’une montagne de riz cuit façon pilaf, surmontée de morceaux de viande de mouton ou de bœuf, et de carottes jaunes, raisins et coins.

Autre grande spécialité, héritage de la période soviétique : les chachliks, ces brochettes de viande grillée au feu de bois que l’on sert accompagnées de pain et d’oignon cru.

Les Ouzbeks cuisinent également une grande variété de soupes, la plus fameuse étant sans doute la Tchorba, dont la recette varie selon la région, voire même la cuisinière qui la prépare. Sur les étals des marchés on trouve toutes sortes de fruits, frais ou secs, souvent servis en guise de dessert, quand il n’y a pas de crème glacée.

Une population, plusieurs peuples

Les déplacements des tribus nomades au cours des siècles, les invasions successives au cours de l’Histoire et la position géographique du pays empêchent toute unité à ses habitants.

Durant la période soviétique, les frontières de l’Asie Centrale ont été redécoupées, créant une identité nationale de toute pièce. Le russe a été imposé à tous, devenant la langue maternelle de beaucoup d’enfants nés durant ces années d’occupation.

Un voyage dans cette région du monde est l’occasion de croiser de multiples visages et de converser dans plusieurs langues. Ici, les habitants s’interpellent en russe, en ouzbek, en tadjik ou en kirghize de façon machinale et sans se connaître, et lorsque le visiteur s’interroge sur cette étrange facilité à jongler entre les langues, on le regarde avec de grands yeux incrédules, tellement c’est ici une pratique courante et naturelle.