Pierre Ier, plus connu sous le nom de Pierre le Grand, désireux d’ouvrir son pays sur l’Europe, fit construire une ville sur les bord du golfe de Finlande.
Ainsi naquit Saint Pétersbourg.
Un terrain marécageux, instable, infesté de moustiques…. L’idée d’installer une ville à cet endroit, à la limite du territoire russe était un vrai défi.
La première pierre fut posée le 27 mai 1703 sur un petit bout de terre ; l’île aux lièvres. Se dressent aujourd’hui les murs d’une enceinte, immanquable dans le paysage pétersbourgeois : celle de la Forteresse Pierre et Paul. Considérée comme le berceau de la ville, on la repère de loin grâce à la flèche de sa cathédrale sur laquelle est perché un petit ange, à près de 123 mètres du sol.
Construite à la place d’une église en bois, la Cathédrale des Saints Pierre et Paul fut la première collégiale en pierre de la ville, mais aussi la plus haute. Conçue par l’architecte italien Trezzini, elle fut achevée en 1733.
Son intérieur, richement décoré, a de quoi déboussoler : certes on retrouve une superbe iconostase en bois sculpté, entièrement recouverte d’or, mais elle abrite aussi une chaire, élément que l’on trouve plutôt dans les édifices catholiques. D’ailleurs, la conception de l’iconostase ne correspond pas aux canons de l’époque, ses 43 icônes ne sont pas dans l’ordre habituel..
Pensé comme une salle de parade, l’intérieur est divisé en trois nefs, et abrite de nombreux tombeaux.
La plupart des souverains de la dynastie des Romanov reposent ici, de Pierre le Grand à Nicolas II en passant par Catherine II et Alexandre III. La plupart sont inhumé dans des sarcophages de marbre blanc, à l’exception d’Alexandre II et de son épouse, Maria Alexandrovna.
Suite aux évènements tragiques de 1918, la famille de Nicolas II fait également exception. Ils n’entreront que tardivement, en 1998, à l’occasion d’une cérémonie présidée par le président Eltsine.
La Forteresse n’a jamais eu véritablement de rôle défensif. En revanche, dès les premières années, sa prison fut utilisée pour nombre de détenus politiques, et ce jusqu’au début du 20e siècle. Parmi les prisonniers les plus célèbres, on retiendra Dostoïevski, Gorki ou encore Trotski. Même le fils de Pierre le Grand, Alexis, accusé de trahison, y séjourna.
Le carillon de l’horloge situé dans le clocher de la cathédrale rythme la journée avec la mélodie de Glorieux est notre Seigneur. On peut également entendre les notes de Que Dieu sauve le Tsar, jouées deux fois par jour.
Crédit photo : Alexandra Billard
1 commentaire
Je reviens d’un séjour d’une semaine à Saint Petersburg organise par
Alexandra des carnets de Magellan
Séjour parfait d’un très bon rapport qualité prix Un hôtel parfait d’une excellente situation une organisation de visites très bien faite
Un problème au retour avec un avion annulé mais Alexandra parfaite qui a réglé le problème en peu de temps et j’ai pu regagner Paris ce même jour
Très bonne agence que je recommande à tous
jocelyne renaudin - Janvier 2018